2 mai 2017 / Lorène Lavocat (Reporterre)
Pour s’assurer la maîtrise de la zone de la « poubelle nucléaire » de Bure, l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs s’est constitué une immense réserve foncière. Si de nombreux paysans ont cédé aux conditions de l’Agence, ce n’est pas le cas de Jean-Pierre Simon, jugé ce mardi pour « complicité » avec les antinucléaires. La Confédération paysanne le soutient.
Mardi 2 mai, à 10h, Jean-Pierre Simon est sorti du tribunal de grande instance de Bar-le-Duc, annonçant le report de son procès au 12 septembre. Ce qui n’empêche pas les mobilisations prévues dans la journée devant le palais de justice.

Jean-Pierre Simon comparaissait devant le tribunal de grande instance de Bar-le-Duc (Meuse), pour « complicité du délit d’installation en réunion sur le terrain d’autrui sans autorisation en vue d’y habiter ». Son crime ? À l’été 2016, ce paysan a mis à disposition des opposants au projet de poubelle nucléaire de Bure son tracteur et sa bétaillère. Pour les gendarmes et pour l’Andra — l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs, partie civile dans le procès —, il aurait ainsi « favorisé l’occupation du bois Lejuc » par les manifestants, et « fait obstacle à une issue du site ».
Joint par Reporterre, Jean-Pierre Simon raconte une version de l’histoire sensiblement différente.
LIRE LA SUITE SUR LE SITE REPORTERRE